L’écosystème forestier à l’épreuve du dérèglement climatique

Le Bois l’Évêque est un échantillon représentatif des forêts de feuillus, qui permet de se rendre compte de leur évolution dans un contexte de réchauffement climatique.

Comme c’est le cas dans toute l’Europe où on observe que le taux de mortalité des arbres a doublé en 30 ans, le bois souffre de la répétition du manque de précipitations, des canicules et des tempêtes qui entrainent la fragilisation de cet écosystème.

Les conséquences directes du dérèglement climatique sont donc multiples :

  • Accélération de l’assèchement du sol et de la déshydratation des plantes.
  • Prolifération massive des espèces d’insectes ravageurs et de champignons pathogènes.
  • Dérégulation et dégradation des conditions d’habitabilité de certaines espèces. Par exemple, certains oiseaux migrateurs n’arrivent plus à suivre le cycle du végétal et arrivent sur leur lieu de migration trop tard pour consommer les insectes au moment où ces derniers sont les plus nombreux.
  • Sensibilité accrue aux tempêtes.
  • Augmentation des risques d’incendie.

A l’échelle du Bois, un certain nombre de mesures sont prises pour tenter de limiter ces phénomènes tout en sachant que la dynamique devrait en faire survenir toujours plus dans les années qui viennent :

A court terme :

  • Endiguer la prolifération massive des espèces d’insectes ravageurs : dans le bois la commune procède à des destructions de nids de chenilles processionnaires du chêne qui en dévore les feuilles, et contraint les arbres à débourrer plusieurs fois au printemps et en été, ce qui cumulé au manque d’eau les épuise.
  • Maintenir le bois mort au sol et n’intervenir que pour des coupes sanitaires le long des cheminements et habitations par mesure de sécurité sur les sujets morts ou en dépérissement.

A long terme :

  • Suivi de l’état sanitaire du bois.
  • Après diagnostic et étude, projet de plantation d’espèces mixtes et résilientes pour aider le bois à se régénérer si nécessaire.
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