De la vie dans le bois mort

Vous l’aurez remarqué, le bois mort n’est pas exporté, par choix de laisser cette ressource vitale aux 70% des espèces forestières qui en dépendent.

Le maintenir sur place c’est donc très largement contribuer à la pérennisation de milliers d’espèces. Qu’ils soient morts sur pieds, tombés, abattus (pour des raisons de sécurité), découpés en tronçons ou disposés en fascines, toutes les formes de bois mort doivent garder leur place en sous-bois. La survie des espèces et la prospérité générale de cet écrin verdoyant en dépendent, ceci est l’affaire de tous.

Le bois mort est en effet essentiel au développement de nombreuses espèces végétales et animales. Sa dégradation par de multiples organismes, dont les champignons tiennent un rôle majeur, est une étape indispensable du cycle naturel de la forêt permettant sa régénération. Chaque espèce y trouve des caractéristiques particulières pour y réaliser une partie ou la totalité de son cycle de vie :

  • essences végétales
  • stades de décomposition
  • diamètres
  • taux d’humidité
  • exposition au soleil
  • cohabitations interespèces
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